Clip Studio Paint sur iPhone

Clip Studio Paint, le logiciel de dessin de mangas et de bande-dessinées, vient de passer à la version 1.9.5, et pour cette occasion adopte une nouvelle interface, nous y reviendrons.
La surprise du jour vient plutôt de la naissance d’une version pour iPhone de ce logiciel !
Petit aperçu rapide en vidéo.

Si vous désirez acquérir Clip Studio Paint :
Clip Studio Paint lien affilié
(lien affilié, c’est-à-dire que je touche une petite commission si vous achetez en partant de ce lien).

Wacom et MacOS

Le site « Wacom et ma pomme » publie un tutoriel sur le passage à MacOS Catalina.

(la plupart des conseils sont aussi valable si vous passez d’un système antérieur à MacOS Mojave).
Rien de bien sorcier, mais une série de rappels bien utiles pour éviter des galères avec vos tablettes Wacom au moment de mettre à jour votre système d’exploitation.
Malgré son look préhistorique, ce site est, depuis de nombreuses années, une mine pour tous les utilisateurs de tablettes graphiques.
C’est par là :
Wacom et macOS Catalina | WacometmaPomme

Pour être complet j’ai eu connaissance de ce billet par le site Macgeneration, une mine concernant l’information autour d’Apple.

Bunch, un lanceur de projets gratuit et puissant pour macOS

Bunch est une application macOS qui se loge dans le dock ou la barre des menus. C’est un lanceur d’espace de travail, il permet de lancer en un clic applications, documents, urls etc. Extrêmement pratique quand vous travaillez sur plusieurs projets, qui nécessitent chacun des ressources différentes.

Bunch = grappe, bouquet, botte, régime…

Je travaille sur un projet de BD, j’en suis au stade du storyboard et de la mise en place des textes. Pour cela, j’ai besoin d’avoir ouvert certaines applications et documents :

Exemple 1 :

CLIP STUDIO PAINT, pour dessiner et gérer le projet ; CotEditor, un éditeur de texte simple que j’apprécie, dans lequel je tape corrige et modifie mes textes ; PDF Expert, pour lire le fichier PDF contenant le scan de storyboard ; ainsi que les documents dont j’ai besoin : fichiers texte, document de gestion du projet de Clip Studio Paint, le fichier PDF…

Exemple 2 :

Pour un autre projet j’ai besoin d’avoir ouvert Scrivener, et le scénario sur lequel je travaille, Photoshop, le dossier ou je range les images, 2 ou 3 URL pour ma documentation…

Exemple 3 :

Pour un tutoriel vidéo je vais plutôt avoir besoin d’ouvrir Bear et ScreenFlow , de quitter tout le reste, d’activer ne pas déranger etc.

Lanceurs de projets

Il existe des workflows pour Alfred qui font ce type de chose, mais je les trouve très peu pratiques à configurer.
Le logiciel Workspaces sert à cela. Inclus dans l’abonnement Setapp je l’ai utilisé un temps.
Je trouve Bunch plus pratique et plus puissant, bien que sans doute moins « joli » et plus « geek ».

Ces logiciels logent dans la barre des menus (ou dans le dock), et c’est de là qu’on accède aux espaces de travail que l’on a déterminés.

Bunch, comment ça marche

La particularité, et la force de Bunch, sont qu’il se configure dans de simples fichiers textes. Ces fichiers textes, avec l’extension .bunch, se trouvent dans un simple dossier Bunches dans votre ordinateur.


Ainsi, pour l’exemple 1, Lesgouttes.bunch, il me suffira de taper le nom des applications, le chemin vers les fichiers à ouvrir par ces applications, en le précédant d’un tiret, ce qui me donnerait ça :

La grande force de ce programme est que je peux aussi ajouter quelques autres commandes, par exemple pour masquer les autres applications ouvertes, etc..
Je vous mets ici, traduit, le bunch d’exemple fourni, c’est :

# Les commentaires commencent par un dièse, les lignes vides sont ignorées

# utilsez @@ pour masquer les applications visibles. À utiliser en haut de la liste pour que ce soit lancé avant le reste.

@@

# Le nom des applications à lancer commence au début de la ligne

Messages

# Les applications lancées par Bunch peuvent être quittées quand un Bunch se ferme.
# Pour qu'une application ne se ferme pas quand un Bunch se ferme on peut mettre le symbole % devant le nom %Terminal

# Mettre un tiret devant le chemin d'un document pour l'ouvrir dans l'application
# Si la première ligne est XX, toutes les fenêtres de l'application seront fermées d'abord.
Finder
- XX
- ~/Desktop
- ~/Documents

# Il y a aussi moyen de passer des commandes entre parenthèses, seules les commandes reconnues par Bunch seront exécutées.
# ([hide|show] dock) -> Masquage du Dock on ou off
# ([hide|show] desktop) -> Montrer ou cacher les icônes du bureau
# (dnd [on|off]) -> Ne pas déranger on ou off (show dock)

# Une URL en dehors d'une application s'ouvre dans le navigateur par défaut https://brettterpstra.com/projects

# Vous pouvez aussi utiliser des schémas d'URL pour d'autres applications x-marked://open?file=Work Stuff.md

# Commencez une ligne Application avec un ! pour quitter cette
application si elle est lancée.

# Commencez une ligne avec un astérisque * pour lancer un applescript
* say "Bunch launched"

## Oou lancez un Shell script avec le signe dollar ($) ## and set environnent variables with "file" markers
# $ /usr/local/scripts/myscript.sh arg1 arg2
# - KEY=value

## Ou un Workflow Automator avec une eperluette (&) ## File markers will set variables for the workflow
# & ~/Documents/My Workflow.workflow
# - key=val

## Vous pouvez avoir des scripts qui se lancent quand vous fermez un bunch ## Vous pouvez utiliser différent arguments/variables dans le même script ## Comme ça !$, !&, and !*
# !$ /usr/local/scripts/myscript.sh quit
# - STATUS=closing

# Commencez une ligne avec @ pour "focus" cette application (masque les autres)
# Les commandes de Focus doivent être les dernières de la liste @Marked 2

# Allez voir la documentation pour plus d'infos : https://brettterpstra.com/projects/bunch

Ainsi, la version complète de mon Exemple 1 , lesgouttes.bunch ressemble à ça :

Pour le lancer je fais ça :


Ce qui me donne ça :

C’est le bronx, mais les applis dont j’ai besoin sont ouvertes, et les inutiles (Mail) quittées, ou masquées.
On note aussi, pour CotEditor, qu’entre crochets {}, j’ai envoyé une commande, un raccourci clavier (que j’ai configuré dans préférences système>Clavier>raccourcis>raccourcis de l’application, pour correspondre à fusionner toutes les fenêtres) afin de regrouper les différents documents texte dans des onglets.

Cela me permet d’accéder rapidement à mes documents, références et projets, sans avoir à parcourir mon disque dur dans tous les sens. Pratique quand on passe d’un projet à l’autre.

Bunch est un programme conçu par BrettTerpstra.com, un développeur indépendant, créateur nvALT (et d’un successeur en développement), Marked 2, de pleins de scripts et de trucs bien sympathiques pour les amateurs de markdown et de mode texte.
Bunch est gratuit, mais vous pouvez faire une donation à son créateur.

Je recommande fortement, je l’évoque d’ailleurs dans un streetcast (podcast) récent.
N’hésitez pas à partager vos astuces pour lancer des projets en commentaire.

Claviers et iPad — et comment passer de Qwerty en Azerty

Sur un iPad il est souvent agréable de pouvoir disposer d’un vrai clavier, un clavier physique.
Les solutions sont nombreuses, du smartkeyboard d’Apple à l’adaptateur USB en passant par n’importe quel clavier Bluetooth. Il existe aussi plusieurs claviers virtuels tiers intéressants pour optimiser ses frappes.

J’utilise à peu prêts tous les types de claviers pour communiquer avec mon iPad.

Les claviers virtuels

  • Le clavier de base, en AZERTY,
  • le clavier SwiftKey, qui permet de laisser glisser son doigt d’une lettre à l’autre pour « prèdire » la frappe. Certains détestent, d’autres adorent, il y a comme toujours une question d’habitude.
  • Mise à jour : avec iOS 13, le clavier réduit, en pinçant à 2 doigts, permet de glisser d’une touche à l’autre, et ses prédictions sont encore meilleures qu’avec SwiftKey. Ça ne fonctionne que si le clavier est réduit (format comme sur téléphone)
  • Le Clavier Myscript–Stylus qui permet d’écrire à la main, en cursive, mais qui n’est malheureusement plus distribué, l’éditeur préférant se concentrer sur son application de reconnaissance d’écriture (un must) Nebo, dont je me sers régulièrement pour écrire, mon écriture manuscrite étant retranscrite plutôt correctement. Avec le split screen et le « glisser-déposer » Nebo est aussi une option efficace pour saisir du texte.
  • Le clavier de Base en QWERTY, quand j’écris en anglais
  • Le clavier de Copied, un gestionnaire de copier/coller qui ne me sert que dans des cas particuliers.

Les claviers externes

J’utilise aussi des claviers externes, beaucoup plus pratiques pour taper de longs textes, des raccourcis clavier, ou simplement pour dégager une grande partie de l’écran de l’iPad.

  • Un clavier Bluetooth Key to go de Logitech m’accompagne en permanence. Il réside au fond de mon sac, et me sert beaucoup avec des logiciels iPad utilisant des raccourcis clavier.
  • Le logiciel MacOS Typeeto, vient occasionnellement me seconder. C’est un programme qui permet, à partir d’un mac de taper du texte sur un périphérique iOS. Dans les faits il me sert très régulièrement avec 1 un iPhone, (en particulier pour WhatsApp ou Instagram, applications qui ne sont pas optimisées pour iPad)  beaucoup moins sur l’iPad. Il fonctionne aussi avec des périphériques Androïd.
  • Un Clavier étendu Apple, en USB, connecté avec un adaptateur, me sert régulièrement, comme ici, à taper de long textes. On n’a pas fait mieux en termes de qualité de frappe.

AZERTY, QWERTY…

Malheureusement, parfois, le clavier « saute ». Il passe en QWERTY, et me voilà qvec un texte ,ql fichu plein d4invertions de lettres<

Heureusement, si je n’ai pas (encore) trouvé comment, et pourquoi, le clavier sautait, j’ai trouvé comment le rétablir simplement :

  • Si vous utilisez plusieurs types de clavier virtuels, certains fonctionnent en AZERTY, d’autres en QWERTY.
    Lorsque vous branchez un clavier physique, en Bluetooth ou en USB, il arrive que la frappe bascule sur un clavier non désiré, typiquement d’ AZERTY en QWERTY.
    Pour rétablir un autre clavier virtuel correspondant mieux à votre périphérique il faut appuyer sur la touche fn, qui permet de choisir son clavier.

    Cela permet de rétablir un clavier correspondant à votre frappe.
    Si vous avez des habitudes ou des astuces permettant de faciliter la frappe sur iPad à l’aide de claviers tiers, n’hésitez pas à partager en laissant un commentaire, je retourne taper.

Bonus :

Un lien vers une fiche technique d’Apple qui peut vous servir, si, comme moi,  vous vous retrouvez avec le clavier au milieu de l’écran, ou dissocié.
Quand ça m’est arrivé, j’ai d’abord pensé à un bug, alors que c’est une fonction.

 

Mise à jour : avec IOS 13 on prend rapidement l’habitude de pincer, écarter à 2 doigts pour réduire ou déplacer le clavier.


  1. à noter que certains caractères diffèrent. Ainsi, avec Typeeto pour taper le dièse (ou hashtag), il me faut faire ⌥+⇧+ £ 

Comment effectuer des raccourcis clavier avec chiffres et majuscules — sans pavé numérique.

Peut-être avez avez-vous déjà rencontré ce souci, si vous êtes utilisateur de raccourcis clavier sur mac :

Dans certains programmes, par ailleurs de qualité, anglophones ou mal adaptés pour le français, certains raccourcis clavier en ⌘+chiffre ne sont pas accessibles directement sur les claviers AZERTY français de nos MacBook.

Que l’on soit en clavier Français, ou en clavier Français-numérique, la transformation des lettres accentuées en chiffres ne se fait pas.
Bien sûr on peut y ajouter la touche ⇧ pour accéder aux chiffres, mais cela interfère avec certains raccourcis de mac OS dès que l’on ajoute la touche ⌘.
Ainsi, en cherchant à faire ⌘+3 l’addition de la touche majuscule, ⌘+⇧+3, vous fera une copie d’écran plutôt que d’afficher ce que vous voulez.

J’ai longtemps utilisé Better touch Tool pour modifier certains raccourcis clavier et transformer mes ⌘+2 en ⌘+É dans les applications problématiques.


Par hasard, avec mes gros doigts, je suis tombé sur la solution intégrée, car oui elle existe, que je n’avais pas réussi à dégoter malgré plusieurs tentatives de recherche sur les moteurs de recherche les plus courants.
Il s’agit simplement, enfin, simplement… Ça nous transforme tout de même un raccourci à deux touches en raccourci à quatre touches, il suffit donc d’ajouter la touche fonction.
Ce qui transforme un ⌘+3 en ⌘+⇧+Fn+3

Illustration dans Slugline, cet excellent programme d’écriture de scénarios au format Fountain.1 Cela fonctionne parfaitement.
⌘+3 = Show/Hide Outline c’est-à-dire affiche ou masque la structure markdown du document.

On découvre tous les jours des fonctions pratiques.


  1. Fountain est une syntaxe, dérivée du markdown, pour écrire, travailler et partager des scénarios (screenplays).