Claviers et iPad — et comment passer de Qwerty en Azerty

Sur un iPad il est souvent agréable de pouvoir disposer d’un vrai clavier, un clavier physique.
Les solutions sont nombreuses, du smartkeyboard d’Apple à l’adaptateur USB en passant par n’importe quel clavier Bluetooth. Il existe aussi plusieurs claviers virtuels tiers intéressants pour optimiser ses frappes.

J’utilise à peu prêts tous les types de claviers pour communiquer avec mon iPad.

Les claviers virtuels

  • Le clavier de base, en AZERTY,
  • le clavier SwiftKey, qui permet de laisser glisser son doigt d’une lettre à l’autre pour « prèdire » la frappe. Certains détestent, d’autres adorent, il y a comme toujours une question d’habitude.
  • Mise à jour : avec iOS 13, le clavier réduit, en pinçant à 2 doigts, permet de glisser d’une touche à l’autre, et ses prédictions sont encore meilleures qu’avec SwiftKey. Ça ne fonctionne que si le clavier est réduit (format comme sur téléphone)
  • Le Clavier Myscript–Stylus qui permet d’écrire à la main, en cursive, mais qui n’est malheureusement plus distribué, l’éditeur préférant se concentrer sur son application de reconnaissance d’écriture (un must) Nebo, dont je me sers régulièrement pour écrire, mon écriture manuscrite étant retranscrite plutôt correctement. Avec le split screen et le « glisser-déposer » Nebo est aussi une option efficace pour saisir du texte.
  • Le clavier de Base en QWERTY, quand j’écris en anglais
  • Le clavier de Copied, un gestionnaire de copier/coller qui ne me sert que dans des cas particuliers.

Les claviers externes

J’utilise aussi des claviers externes, beaucoup plus pratiques pour taper de longs textes, des raccourcis clavier, ou simplement pour dégager une grande partie de l’écran de l’iPad.

  • Un clavier Bluetooth Key to go de Logitech m’accompagne en permanence. Il réside au fond de mon sac, et me sert beaucoup avec des logiciels iPad utilisant des raccourcis clavier.
  • Le logiciel MacOS Typeeto, vient occasionnellement me seconder. C’est un programme qui permet, à partir d’un mac de taper du texte sur un périphérique iOS. Dans les faits il me sert très régulièrement avec 1 un iPhone, (en particulier pour WhatsApp ou Instagram, applications qui ne sont pas optimisées pour iPad)  beaucoup moins sur l’iPad. Il fonctionne aussi avec des périphériques Androïd.
  • Un Clavier étendu Apple, en USB, connecté avec un adaptateur, me sert régulièrement, comme ici, à taper de long textes. On n’a pas fait mieux en termes de qualité de frappe.

AZERTY, QWERTY…

Malheureusement, parfois, le clavier « saute ». Il passe en QWERTY, et me voilà qvec un texte ,ql fichu plein d4invertions de lettres<

Heureusement, si je n’ai pas (encore) trouvé comment, et pourquoi, le clavier sautait, j’ai trouvé comment le rétablir simplement :

  • Si vous utilisez plusieurs types de clavier virtuels, certains fonctionnent en AZERTY, d’autres en QWERTY.
    Lorsque vous branchez un clavier physique, en Bluetooth ou en USB, il arrive que la frappe bascule sur un clavier non désiré, typiquement d’ AZERTY en QWERTY.
    Pour rétablir un autre clavier virtuel correspondant mieux à votre périphérique il faut appuyer sur la touche fn, qui permet de choisir son clavier.

    Cela permet de rétablir un clavier correspondant à votre frappe.
    Si vous avez des habitudes ou des astuces permettant de faciliter la frappe sur iPad à l’aide de claviers tiers, n’hésitez pas à partager en laissant un commentaire, je retourne taper.

Bonus :

Un lien vers une fiche technique d’Apple qui peut vous servir, si, comme moi,  vous vous retrouvez avec le clavier au milieu de l’écran, ou dissocié.
Quand ça m’est arrivé, j’ai d’abord pensé à un bug, alors que c’est une fonction.

 

Mise à jour : avec IOS 13 on prend rapidement l’habitude de pincer, écarter à 2 doigts pour réduire ou déplacer le clavier.


  1. à noter que certains caractères diffèrent. Ainsi, avec Typeeto pour taper le dièse (ou hashtag), il me faut faire ⌥+⇧+ £ 

Comment effectuer des raccourcis clavier avec chiffres et majuscules — sans pavé numérique.

Peut-être avez avez-vous déjà rencontré ce souci, si vous êtes utilisateur de raccourcis clavier sur mac :

Dans certains programmes, par ailleurs de qualité, anglophones ou mal adaptés pour le français, certains raccourcis clavier en ⌘+chiffre ne sont pas accessibles directement sur les claviers AZERTY français de nos MacBook.

Que l’on soit en clavier Français, ou en clavier Français-numérique, la transformation des lettres accentuées en chiffres ne se fait pas.
Bien sûr on peut y ajouter la touche ⇧ pour accéder aux chiffres, mais cela interfère avec certains raccourcis de mac OS dès que l’on ajoute la touche ⌘.
Ainsi, en cherchant à faire ⌘+3 l’addition de la touche majuscule, ⌘+⇧+3, vous fera une copie d’écran plutôt que d’afficher ce que vous voulez.

J’ai longtemps utilisé Better touch Tool pour modifier certains raccourcis clavier et transformer mes ⌘+2 en ⌘+É dans les applications problématiques.


Par hasard, avec mes gros doigts, je suis tombé sur la solution intégrée, car oui elle existe, que je n’avais pas réussi à dégoter malgré plusieurs tentatives de recherche sur les moteurs de recherche les plus courants.
Il s’agit simplement, enfin, simplement… Ça nous transforme tout de même un raccourci à deux touches en raccourci à quatre touches, il suffit donc d’ajouter la touche fonction.
Ce qui transforme un ⌘+3 en ⌘+⇧+Fn+3

Illustration dans Slugline, cet excellent programme d’écriture de scénarios au format Fountain.1 Cela fonctionne parfaitement.
⌘+3 = Show/Hide Outline c’est-à-dire affiche ou masque la structure markdown du document.

On découvre tous les jours des fonctions pratiques.


  1. Fountain est une syntaxe, dérivée du markdown, pour écrire, travailler et partager des scénarios (screenplays). 

Désinstaller, réinstaller… applications macOS, mai 2019

Il m’arrive souvent de faire du tri dans mes applications.
Désinstaller d’anciennes applications obsolètes, dont je n’ai pas l’utilité, qui font doublon ou qui sont devenues inutiles par une mise à jour du système. Bref, d’aller vers un peu de minimalisme numérique bénéfique à ma productivité. Les applications dont parle ici, sont des logiciels de qualité, qui ont toujours passé le stade du simple essai. C’est toujours avec une certaine hésitation et une pointe de regret que je les supprime.
Certains programme ne tournent que sur mac, d’autres sont multiplateforme.

M=mac, W=windows, L=linux, C=Chrome, iOS=iOS…

Il m’arrive aussi de réinstaller des applications que j’avais supprimées.
Pour leur redonner une chance ou parce qu’elles ont (re) trouvé une place dans mon workflow.

Ainsi, en ce pluvieux mois de mai, sur macOS, version Mojave, j’ai procédé à quelques désinstallations et réinstallations.

Désinstallation macOS

Emportés par la vague ce mois-ci :

  • Monosnap (MWC) un excellent logiciel de copie d’écran, puissant et gratuit, que j’utilisais avec bonheur depuis des années. La fonction de copie d’écran de macOS Mojave ayant fait d’énormes progrès, il ne m’est plus utile. Pourtant il garde des arguments : une fonction de copie d’écran vidéo, et un système de stockage vers le web.
    Si la copie d’écran sous Mojave vous intéresse, je vous renvoie vers le très intéressant livre d’Audrey Couleau consacré au sujet.
  • iThoughtsX (MWiOS). Un logiciel de mindmapping, excellent lui aussi, que j’ai remplacé depuis quelques mois par MindNode(MiOS). Ces 2 logiciels étant disponibles dans mon abonnement Setapp(M), je pourrais facilement rechanger d’idée prochainement. Pour l’instant je favorise MindNode, plus coloré et offrant un menulet permettant d’esquisser, à partir de la barre des menus de macOS, un début de plan.
Menulet mindnode
  • FoldingText — Plain text productivity for Mac users (M), cet excellent programme d’écriture en markdown, dont le développement est un peu erratique, avait pourtant une fonction bien pratique : Fold. En effet avec cette application, les chapitres définis par des niveaux de titre peuvent être masqués d’un simple clic. Une fonction que j’aurais bien aimé retrouver ailleurs, mais qui finalement n’est pas si primordiale.
  • Retrobatch, from Flying Meat (M), programme très bien conçu (par les développeurs d’Acorn, un programme que j’apprécie) pour automatiser des traitements d’image. Mais entre Photoshop et Graphic Converter, je n’ai pas vraiment l’utilité d’un programme supplémentaire pour ce genre de tache (entre $30 et $50€).
  • Unite for macOS pour transformer des sites en application. Disponible via Setapp, cette application est très bien, elle fait exactement la même chose que Fluid – Turn any webpage into a real Mac App (qui est un peu moins cher), mais finalement, dans un souci de minimalisme, je préfère des signets dans mon navigateur pour ces types d’applications qui souvent servent à résoudre un besoin spécifique.
  • ID Util, un programme trouvé pour pouvoir visualiser des fichiers inDesign sans InDesign, mais pour que ça marche il faut que le fichier indd ait bien été pensé avec prévisualisation (preview)… Bref un programme pas très efficace ni utile.

Voilà pour ma vague de désinstallation de ces dernières semaines.
Je pourrais y ajouter quelques autres programmes qui ont cessé de fonctionner sous macOS Mojave (comme le regretté ControlPlane | Context Sensitive Computing qui me simplifiait bien la vie, en particulier avec les imprimantes.)

Lemke98

Re installations macOS :

  • GraphicConverter (M), cet excellent logiciel de manipulation d’images, dont je m’étais débarrassé, car parfois complexe et faisant doublon avec d’autres logiciels du domaine, est revenu dans mon workflow. Sa puissance est exceptionnelle, bien que sa richesse le rende parfois confus. Pour la petite histoire, c’est le premier « shareware » que j’ai acheté, c’était au siècle dernier.[1].

Installations… pour Test

  • Drawpile (MWL), programme de dessin, mais collaboratif en ligne, à tester, avec d’autre dessinateurs.

Pour désinstaller mes applications, j’utilise en général AppCleaner, programme gratuit qui permet de supprimer les fichiers divers liés aux applications en même temps que celles-ci. Il m’arrive aussi parfois de le faire avec CleanMyMac X (qui est inclus dans l’abonnement Setapp).


  1. bon il y a eu quelques renouvèlements de licence depuis.  ↩

Inkling

(via Inkling Sketch Manager : squizzer l’ouverture au démarrage | WacometmaPomme)

J’ai ressorti du placard mon Inkling de Wacom

1

.
Comme ça, pour voir.
Inkling, c’est un stylo bille et un capteur, qui permet de capturer les dessins ou tracés, sur un A4, et de les exporter en fichier psd (Photoshop) ou ai (illustrator), svg… etc.
Si l’idée était bien sympa et l’objet soigné

2

, cet outil, génial mais finalement pas très utile souffre du défaut de presque tous les produits Wacom : les drivers et applications Wacom.

Là, le souci, au delà de l’interface qui ferait passer Adobe Bridge pour un modèle d’ergonomie, est que le SketchManager, c’est le nom de l’application qui fait l’interface entre la partie clef usb du Inkling et l’ordinateur, est que le SketchManager se lance au démarrage de l’ordinateur… et que cela n’apparaît pas dans préférences système / Utilisateurs /démarrage !

La solution, en français, se trouve, comme souvent concernant les produits Wacom, dans le lien vers le site WacometmaPomme, qui comme son nom l’indique traite de Wacom et d’apple. (et qui semble encore à peu prêt mis à jour)

Elle consiste à changer les true/ en false/ dans les fichiers (car ils sont plusieurs à plusieurs endroits) com.wacom.SketchManager.plist
C’est tout bien expliqué dans le lien.

Je ne sais toujours pas à quoi va pouvoir me servir Inkling (3 ans plus tard), mais il faut absolument que je lui trouve une utilité si je veux pouvoir craquer sur une iskn – Slate


  1. il doit dater de 2014 ↩︎
  2. Bon, le bouton d’allumage du stylet, qui se trouve être aussi la trappe de logement de la mini-batterie, et l’indicateur de charge est un peu fragile, et me voilà obligé de sortir un bout de Chatterton™ pour que le stylet fonctionne. ↩︎