Nouveautés de Photoshop CC | Prise en charge étendue des ressources de bibliothèque
Nouveautés de Photoshop CC | Prise en charge étendue des ressources de bibliothèque
Nouveautés de Photoshop CC | Prise en charge étendue des ressources de bibliothèque
Les nouveautées de Photoshop CC 2018. Il faut que je verifie, à l’usage, les avancées sur la gestion du texte, Photoshop va-t-il cessser de me rendre fou ?
Sinon J’ai decouvert une nouveautée cachée bien pratique pour le dessin… J’y consacre un billet dès demain.
(via Storyboarder – The best and easiest way to storyboard. | Wonder Unit)
Puissant, professionnel, élégant, facile à prendre en main, gratuit et open source !
Storyboarder est un outil splendide pour faire du… storyboard.
Je vous laisse le découvrir, le genre de logiciel que j’affectionne, qui fait juste très bien ce qu’il doit faire !
Sur les abonnements
je loue mes bureaux, j’achète mes stylos.
je loue mes bureaux,
Ça ne me choque pas de payer un abonnement pour un service d’hébergement (Dropbox, sauvegarde, voir Day One 1, de payer en gros pour de la location d’espace ou de services récurrents.
Ça me paraît encore plus logique de payer des abonnements pour des services fournissant du contenu que je consomme régulièrement (Deezer, spotify, Media d’information…), même si dans le cas des services musicaux, le taux de rémunération des artistes est, malgré l’abonnement, malheureusement particulièrement bas.
j’achète mes stylos.
Par contre je ne vois pas pourquoi payer la location d’un programme que j’héberge, dont je peux avoir l’utilité en toutes circonstances, et qui est un service «fini » .
La seule exception que je fais concerne Adobe Photoshop, qui est un outil professionnel que j’utilise tous jours. Je lorgne vers Affinity photo, qui est vraiment très bien, pour remplacer Adobe Photoshop, mais il n’interprète pas bien les textes dans les fichiers psd, ce qui est un gros problème, pour moi, dans mon flux de travail. Le tarif de l’abonnement à Adobe Photoshop (+ lightroom) étant de 12€/mois, cela permet de lisser le prix de l’application, qui dans ses dernières versions sans abonnements était vendu au delà de 800€.
Exemple
Ainsi le passage à l’abonnement de Ulysses, que j’ai déjà longtemps hésité à utiliser, le trouvant déjà un peu cher, me déçoit particulièrement. Ulysses est un très bon programme d’écriture, sur base de markdown, il présente une interface soignée, des fonctions poussées, bref, c’est sans doute un des meilleurs de sa catégorie2. Mais cela reste un stylo, un outil de base d’écriture en plain text, qui peut sans trop de dommage être remplacé par un autre programme de rédaction, ils sont pléthore.
Sans garantie
L’abonnement à une application est né d’une logique destinée à garantir la pérennité des applications en garantissant au développeur des revenus réguliers. Mais il ne garanti rien à l’utilisateur, au client. Il représente juste une rente pour le développeur.
Pour reprendre un abonnement que pourtant j’ai souscrit, Adobe Photoshop évolue très peu depuis son passage à l’abonnement : on peut considérer que c’est une application mure, mais certains outils mériteraient quand même que l’on s’y penche un peu.
Ces dernières décennies, le cycle de vie d’une application était à peu près de 3 ans, avant une nouvelle version majeure apportant de conséquentes nouveautés, qui entrainait une mise à jour payante.
Les tarifs des abonnements pratiqués actuellement équivalent à une mise à jour majeure tous les ans… mais il n’y a pas une mise à jour d’importance tous les ans.
C’est une mode et un modèle économique (voir juste financier) poussé par Apple. Certaines applications, parfois beaucoup plus modestes proposent des abonnement mensuels sous IOS, et il est permis de douter de la pérennité de ce modèle.
Certains éditeurs en sont revenus, changeant leur modèle économique parfois très rapidement, sans doute faute de base utilisateur suffisante. Le défaut de ce modèle est la difficulté d’attirer de nouveaux utilisateurs : pourquoi se lancer sur Ulysses, qui est certes pas loin d’être une référence, mais pas encore un standard3, alors que d’autres applications font la même chose avec élégance, pour un tarif fixe et moindre4.
Une mode ?
Dans cette vague, qui fera, à mon avis, à terme beaucoup de dégâts, certains éditeurs tentent des adaptations au modèle de l’abonnement basique. Certains proposent des formules – mise à jour de sécurité et de maintenance gratuite et versions nouvelles régulières (annuelles) qui nécessitent de repayer l’app – d’autres des fonctionnalités étendues – service hébergement ou contenu– d’autres encore restent sur un modèle “traditionnel”, mais tous se posent la question.
Set app
Dans ces alternatives, Setapp propose, sur mac, quelque chose d’intéressant : un abonnement à prix fixe pour une série d’application. La liste est longue, la liste est belle (de très bons programmes dans ce lot). C’est une alternative aux bundle d’applications que proposent régulièrement certains sites. À 10€/mois cela peut être intéressant car il y a bon nombre d’applications de référence dans le lot, (dont Ulysses, version Mac) et que la liste s’allonge régulièrement. Dans mon cas personnel, ce ne serait pas pertinent, car je possède déjà une grande partie du catalogue. 😉
Mise à jour 2018 : Finalement, après avoir gagné un an gratuit d’abonnement à Setapp, je me suis réabonné, ce qui me permet d’utiliser quelques applications sans avoir eu à payer des mise à jour, et d’essayer un grand nombre d’utilitaires à la volée.
Conclusion
Dans la mesure du possible, je loue mes bureaux, j’achète mes stylos semble être une bonne ligne de démarcation, pour trier ce qui est pertinent en matière d’abonnements. En se posant la question de ses usages, de l’apport d’une application, il est rare de ne pas trouver d’alternative de qualité à une application dont on pense ne pas pouvoir se passer.
- mais dans ce cas là c’est un peu plus complexe, j’aurais apprécié qu’ils conservent une version application classique, sans hébergement. D’ailleurs je n’ai pas d’abonnement à Day One. ↩︎
- même si pour l’écriture de projets complexes je préfère Scrivener. ↩︎
- c’est une des clefs. ↩︎
- Ulysses est simplement un éditeur de texte. ↩︎
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Laisse pas trainer tes mots de passe, si tu veux pas que ça se passe.
Inktober 2017
Day One Classic is Retired
Et c’est naze.
Day one 1 était une application de Journal.
Texte en markdown, une photo, quelques indications (heures/lieu/meteo…) et une entrée par jour.
Joliment faite, cette application, présente sur iphone, ipad, osx se synchronisait via Dropbox.
cette appli coutait quelques euros sur chaque device (appareil)
Puis cette application a grossi.
Une version 2 est apparue, permettant plusieurs photos par entrée, plusieurs journaux… et intégrant un système de synchronisation propriétaire.
Le prix de cette version 2 a été multiplié par 10. (il faut avouer que les possibilité aussi ont été étendues)
à cette occasion Day One 1 a été rebaptisé Day One Classic
Personnellement, petit diariste, la version 1 convenait parfaitement à mes besoin.
Un peu plus simple, un peu plus jolie à mon gout, contenant moins d’option de sécurité et de chiffrement, mais largement suffisante pour mes besoins.
Quelques mois après cette version 2 l’éditeur a décidé de changer de modèle économique, passant à un système d’abonnement.
Cela peut se justifier – lire sur l’exellent blog d’urbanbike) : urbanbike | Pourquoi je vais souscrire à l’offre Premium de Day One
À cette occasion Day One Classic est devenu inaccessible à ceux qui ne l’avait déjà achetée.
Et quelques petits mois plus tard, voilà, c’est fini.
Petit diariste, cette version me convenait, La version actuelle (que l’on peut essayer, elle est gratuite mais sans synchronisation, ni multiples photos, ni multiples journaux ).
Mais sans synchronisation possible entre mes différents appareils, son intérêt est bien limité 🙁
Bref, je suis triste, un peu énervé (j’ai découvert ça juste après avoir passé quelques heures à me replonger dedans), et dégouté par cette mode des abonnements, qui ne me semble pas justifiée pour une application personnelle.
J’aurais volontiers payé une mise à jour de cette version classique, mais pas un abonnement pour présenter agréablement quelques bout de texte sous une photo.
Bref Adieu Day One, tu aurais pu m’accompagner longtemps, mais pas à 5€ par mois.