Une petite sélection de petits programmes utilitaires gratuits pour macOS, découvertes récentes qui me facilitent la vie.
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De petits utilitaires gratuits qui facilitent la vie.
MacOS contient tout un tas d’astuces et de réglages pour travailler efficacement, mais certaines ne sont pas aussi optimisées qu’elles le devraient. Quelques utilitaires gratuits que j’utilise au quotidien. Parfois moins complexe (mais pas toujours) que des logiciels payants équivalents, leur simplicité fait leur force.
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Il m’arrive souvent de faire du tri dans mes applications.
Désinstaller d’anciennes applications obsolètes, dont je n’ai pas l’utilité, qui font doublon ou qui sont devenues inutiles par une mise à jour du système. Bref, d’aller vers un peu de minimalisme numérique bénéfique à ma productivité. Les applications dont parle ici, sont des logiciels de qualité, qui ont toujours passé le stade du simple essai. C’est toujours avec une certaine hésitation et une pointe de regret que je les supprime.
Certains programme ne tournent que sur mac, d’autres sont multiplateforme.
M=mac, W=windows, L=linux, C=Chrome, iOS=iOS…
Il m’arrive aussi de réinstaller des applications que j’avais supprimées.
Pour leur redonner une chance ou parce qu’elles ont (re) trouvé une place dans mon workflow.
Ainsi, en ce pluvieux mois de mai, sur macOS, version Mojave, j’ai procédé à quelques désinstallations et réinstallations.
Emportés par la vague ce mois-ci :
Voilà pour ma vague de désinstallation de ces dernières semaines.
Je pourrais y ajouter quelques autres programmes qui ont cessé de fonctionner sous macOS Mojave (comme le regretté ControlPlane | Context Sensitive Computing qui me simplifiait bien la vie, en particulier avec les imprimantes.)
Pour désinstaller mes applications, j’utilise en général AppCleaner, programme gratuit qui permet de supprimer les fichiers divers liés aux applications en même temps que celles-ci. Il m’arrive aussi parfois de le faire avec CleanMyMac X (qui est inclus dans l’abonnement Setapp).
bon il y a eu quelques renouvèlements de licence depuis. ↩
Trois choses à faire qui vont vous permettre de bien démarrer sur Clip Studio Paint, il s’agit là d’astuces techniques, de contournements de bugs (ou de mauvaises adaptations).
Clip Studio Paint est un logiciel de dessin, style Photoshop, mais orienté vers la production d’illustrations et de bandes dessinées, d’ailleurs son ancien nom est Manga Studio.
Prisé des professionnels dans le monde entier, il compte des outils très pratiques pour produire des BD, des mangas et même depuis peu des séquences animées.
Basé sur des brosses, des assistants (de perspective ou 3D ) des calques (bitmaps, vectoriels) c’est un logiciel à essayer, voir à posséder absolument si vous pratiquez le dessin de bande dessinée.
Décliné en 3 versions il est disponible à des prix abordables, de 40€ à 200€.
Je vous parle ici de la version EX, la plus avancée, que l’on trouve souvent en promotion aux alentours d’une centaine d’euros, ce qui est donné pour une application professionnelle de cette qualité. Il existe sous Mac, Windows et iPad.
Ce logiciel japonais et multiplateforme (mac, windows) peut être parfois un peu déroutant, et demande un peu de pratique avant d’être maitrisé. Rien de rébarbatif cependant, les avantages qu’il y a à utiliser cet outil étant énormes, et une riche documentation en ligne existe (souvent en anglais).
Ce logiciel japonais, traduit dans de nombreuses langues, ne sait pas, en tout cas sur mac et ipad ( cela semble fonctionner correctement sous Windows) qu’il existe d’autres claviers que le clavier QWERTY…
Ainsi si vous utilisez des raccourcis clavier standards, sur un clavier AZERTY, vous allez quitter le logiciel alors que vous vouliez tout sélectionner, ou fermer la fenêtre alors que vous vouliez annuler.
Heureusement, tous les raccourcis clavier sont configurables, il vous faut donc aller dans les préférences (Paramètres de raccourcis du menu Clip Studio Paint) puis de configurer les raccourcis avec A, Q, Z, W, M… etc. Bref, ceux qui posent problème à vos réflexes.
Clip Studio Paint s’utilise avec une tablette graphique, dans l’idéal avec une tablette-écran de type Cintiq.
Dans le cas d’une Cintiq, ou de double écran, pour éviter qu’un certain nombre de bugs (légers, mais qui peuvent être agaçants) d’affichage de l’interface ne se produisent (par exemple la barre d’outils horizontale passe sous les panneaux latéraux en cas de redimensionnements) il faut configurer cette tablette-écran, ou l’écran sur lequel s’affiche la fenêtre principale de Clip Studio Paint, comme écran principal de votre ordinateur.
Sous Mac, cela consiste à ouvrir le panneau Moniteur des préférences système, et à glisser l’image de la barre des menus sur l’écran que vous voulez principal. Sous windows la question ne se pose pas, l’application s’affichant dans une fenêtre unique.
Je crois que l’éditeur de texte, dans sa version complète, n’est présent que dans la version EX.
Un peu difficile à appréhender, et comportant quelques bugs pour nous utilisateurs d’alphabet latin, ne nous en cachons pas, l’utilisation des outils textes de CSP reste quand même vraiment intéressante. Un exemple : le texte « suit » les bulles : le texte peut être lié à la bulle, et être redimensionné en même temps.
Il y a surtout un module, qui m’est maintenant indispensable pour une histoire de plus d’une page, qui permet de gérer entièrement les textes d’une histoire : l’éditeur d’histoire.
Au format texte, il permet d’importer, en une passe, tous les dialogues d’une histoire, et par la suite une fois que les dialogues sont mis en bulles, il permet de corriger ou de changer le texte des bulles. Bref un outil génial.
Mais, sans doute dû aux origines japonaises de CSP, un petit bug subsiste et survit. Il arrive (c’est un bug) que, sur une nouvelle histoire, si l’on essaye d’entrer du texte par l’éditeur de texte sans avoir préalablement disposé un petit bout de texte dans la page celui-ci s’insère à la verticale ( même si les réglages sont corrects dans le logiciel).
L’astuce consiste donc à placer normalement dans la première page, avec l’outil texte, un petit bout de texte, puis à coller le reste par l’éditeur d’histoire.
Une fois réglés les 3 points ci-dessus, Clip Studio Paint est un outil génial, avec lequel j’ai déjà réalisé plusieurs albums édités.
Vous pouvez voir des exemples de mon utilisation de Clip Studio Paint en suivant ma chaine YouTube sur laquelle je poste régulièrement des vidéos Work in Progress. Vous pouvez aussi me retrouver parfois sur Twitch (en général, je l’annonce sur Twitter).
SketchBook devient entièrement gratuit | iGeneration
Sketchbook est un programme de dessin sur iPad, Mac ou Windows très complet et très puissant. Il propose des tas d’outils très intéressants pour réaliser des dessins plus ou moins techniques. Guides, Symétrie, nuanciers de couleur, font partie de ses point forts. Il a longtemps été la référence pour du dessin type dessin de designer (croquis de voiture avec couleurs aux feutres par exemple).
Son éditeur vient de le rendre entièrement gratuit. Il avait été d’abord payant puis mis à jour en version où les options avancées comme l’export d’images en grand format, étaient accessible par abonnement. Je ne sais quel est le business modèle actuel pour ce programme, mais il est désormais gratuit.
Gratuit sur iPad, il ne vous demande que l’ouverture d’un compte pour la version pour ordinateurs (il y a même une période d’essai d’une semaine avant de rentrer vos coordonnées).
La gratuité concerne la version individuelle. Le prix que vous voyez annoncé par endroits (MacUpdate.com par exemple) concerne un abonnement pour une licence d’entreprise.
L’éditeur Autodesk est un éditeur de logiciels bien installé qui publie entre autres le logiciel AutoCAD logiciel professionnel d’architecture référence dans son domaine, équivalent de Photoshop pour l’image ou de Indesign pour la mise en page. C’est aussi l’éditeur des célèbres logiciels de 3D Maya, et 3DSMAX.
Il faut profiter de la gratuité de ce logiciel pour l’essayer. C’est un logiciel extrêmement puissant, vétéran dans son domaine mais qui reste très pointu. Indispensable dans sa trousse à outils.
Évidemment il faut sur Mac, ou PC au minimum une tablette, et sur iPad un stylet.
Episode 00 Test de Setapp (part-1) by Grug | Anchor – The easiest way to start a podcast
Je me lance dans le podcast, avec un premier épisode qui vous parle de mon expérience avec Setapp, l’abonnement qui permet d’utiliser, sur Mac, plus d’une centaine d’application de qualité ( pour une dizaine d’euros par mois)
Premier épisode d’un quart d’heure d’un passage en revue prévu sur 2 épisodes.
Les débuts d’années sont toujours propices aux billets catalogues, bilans, tops, listings et autres setups. Mes 5 applications préférées, mon top 2018, the top of the tops, mes 10 meilleures apps… Pourquoi déroger à cette règle, sincèrement j’adore ça. Voici donc mon setup 2018, en plusieurs billets.
Pour commencer cette série, démarrons tout en haut de mon Mac :
Tout d’abord une application utile pour ranger toutes les autres. : Bartender
là on trouve les applications auxquelles avoir un accès rapide est moins important, ou dont l’accès se fait par d’autres moyens (comme Alfred). J’y ai mis les menuet système Spotlight, Time machine et Bluetooth.
Dans cette seconde barre des menus on trouve donc des utilitaires utiles (sic) mais dont présence permanente dans la barre des menus est d’un intérêt limité.
Voilà ma (mes) barre des menus et les utilitaires qui la compose. La description de ce qu’ils font est sommaire et incomplète, c’est pourquoi j’ai mis les liens vers le site des éditeurs. Chacun d’eux mériterait un article complet. Il m’arrive d’en utiliser d’autres, et ce setup évoluera sûrement, mais il contient des fonctions essentielles qui correspondent bien à mes besoins.
N’hésitez pas à partager cet article, je pense qu’il pourrait faire gagner du temps à certains. 😉
À suivre.
je loue mes bureaux, j’achète mes stylos.
Ça ne me choque pas de payer un abonnement pour un service d’hébergement (Dropbox, sauvegarde, voir Day One 1, de payer en gros pour de la location d’espace ou de services récurrents.
Ça me paraît encore plus logique de payer des abonnements pour des services fournissant du contenu que je consomme régulièrement (Deezer, spotify, Media d’information…), même si dans le cas des services musicaux, le taux de rémunération des artistes est, malgré l’abonnement, malheureusement particulièrement bas.
Par contre je ne vois pas pourquoi payer la location d’un programme que j’héberge, dont je peux avoir l’utilité en toutes circonstances, et qui est un service «fini » .
La seule exception que je fais concerne Adobe Photoshop, qui est un outil professionnel que j’utilise tous jours. Je lorgne vers Affinity photo, qui est vraiment très bien, pour remplacer Adobe Photoshop, mais il n’interprète pas bien les textes dans les fichiers psd, ce qui est un gros problème, pour moi, dans mon flux de travail. Le tarif de l’abonnement à Adobe Photoshop (+ lightroom) étant de 12€/mois, cela permet de lisser le prix de l’application, qui dans ses dernières versions sans abonnements était vendu au delà de 800€.
Ainsi le passage à l’abonnement de Ulysses, que j’ai déjà longtemps hésité à utiliser, le trouvant déjà un peu cher, me déçoit particulièrement. Ulysses est un très bon programme d’écriture, sur base de markdown, il présente une interface soignée, des fonctions poussées, bref, c’est sans doute un des meilleurs de sa catégorie2. Mais cela reste un stylo, un outil de base d’écriture en plain text, qui peut sans trop de dommage être remplacé par un autre programme de rédaction, ils sont pléthore.
L’abonnement à une application est né d’une logique destinée à garantir la pérennité des applications en garantissant au développeur des revenus réguliers. Mais il ne garanti rien à l’utilisateur, au client. Il représente juste une rente pour le développeur.
Pour reprendre un abonnement que pourtant j’ai souscrit, Adobe Photoshop évolue très peu depuis son passage à l’abonnement : on peut considérer que c’est une application mure, mais certains outils mériteraient quand même que l’on s’y penche un peu.
Ces dernières décennies, le cycle de vie d’une application était à peu près de 3 ans, avant une nouvelle version majeure apportant de conséquentes nouveautés, qui entrainait une mise à jour payante.
Les tarifs des abonnements pratiqués actuellement équivalent à une mise à jour majeure tous les ans… mais il n’y a pas une mise à jour d’importance tous les ans.
C’est une mode et un modèle économique (voir juste financier) poussé par Apple. Certaines applications, parfois beaucoup plus modestes proposent des abonnement mensuels sous IOS, et il est permis de douter de la pérennité de ce modèle.
Certains éditeurs en sont revenus, changeant leur modèle économique parfois très rapidement, sans doute faute de base utilisateur suffisante. Le défaut de ce modèle est la difficulté d’attirer de nouveaux utilisateurs : pourquoi se lancer sur Ulysses, qui est certes pas loin d’être une référence, mais pas encore un standard3, alors que d’autres applications font la même chose avec élégance, pour un tarif fixe et moindre4.
Dans cette vague, qui fera, à mon avis, à terme beaucoup de dégâts, certains éditeurs tentent des adaptations au modèle de l’abonnement basique. Certains proposent des formules – mise à jour de sécurité et de maintenance gratuite et versions nouvelles régulières (annuelles) qui nécessitent de repayer l’app – d’autres des fonctionnalités étendues – service hébergement ou contenu– d’autres encore restent sur un modèle “traditionnel”, mais tous se posent la question.
Dans ces alternatives, Setapp propose, sur mac, quelque chose d’intéressant : un abonnement à prix fixe pour une série d’application. La liste est longue, la liste est belle (de très bons programmes dans ce lot). C’est une alternative aux bundle d’applications que proposent régulièrement certains sites. À 10€/mois cela peut être intéressant car il y a bon nombre d’applications de référence dans le lot, (dont Ulysses, version Mac) et que la liste s’allonge régulièrement. Dans mon cas personnel, ce ne serait pas pertinent, car je possède déjà une grande partie du catalogue. 😉
Mise à jour 2018 : Finalement, après avoir gagné un an gratuit d’abonnement à Setapp, je me suis réabonné, ce qui me permet d’utiliser quelques applications sans avoir eu à payer des mise à jour, et d’essayer un grand nombre d’utilitaires à la volée.
Dans la mesure du possible, je loue mes bureaux, j’achète mes stylos semble être une bonne ligne de démarcation, pour trier ce qui est pertinent en matière d’abonnements. En se posant la question de ses usages, de l’apport d’une application, il est rare de ne pas trouver d’alternative de qualité à une application dont on pense ne pas pouvoir se passer.
nvALT, Sans doute le programme de texte que j’utilise le plus. markdown, plain text, rtf… Une introduction à ce bijou, toujours d’actualité, en français s’il vous plait.
Il est possible que certaines astuces décrites dans le lien ne fonctionnent pas sous MacOS Catalina, Open Meta (n’etant pas 64 bit).
L’auteur de ce logiciel génial prépare son successeur, qui devrait reprendre ses principaux atouts.