3 trucs essentiels pour utiliser Clip Studio Paint

 

Trois choses à faire qui vont vous permettre de bien démarrer sur Clip Studio Paint, il s’agit là d’astuces techniques, de contournements de bugs (ou de mauvaises adaptations).

Clip Studio Paint est un logiciel de dessin, style Photoshop, mais orienté vers la production d’illustrations et de bandes dessinées, d’ailleurs son ancien nom est Manga Studio.

Prisé des professionnels dans le monde entier, il compte des outils très pratiques pour produire des BD, des mangas et même depuis peu des séquences animées.

Basé sur des brosses, des assistants (de perspective ou 3D ) des calques (bitmaps, vectoriels) c’est un logiciel à essayer, voir à posséder absolument si vous pratiquez le dessin de bande dessinée.

Décliné en 3 versions il est disponible à des prix abordables, de 40€ à 200€.

Je vous parle ici de la version EX, la plus avancée, que l’on trouve souvent en promotion aux alentours d’une centaine d’euros, ce qui est donné pour une application professionnelle de cette qualité. Il existe sous Mac, Windows et iPad.

Ce logiciel japonais et multiplateforme (mac, windows) peut être parfois un peu déroutant, et demande un peu de pratique avant d’être maitrisé. Rien de rébarbatif cependant, les avantages qu’il y a à utiliser cet outil étant énormes, et une riche documentation en ligne existe (souvent en anglais).

3 réglages à faire1 :

Les raccourcis clavier

Ce logiciel japonais, traduit dans de nombreuses langues, ne sait pas, en tout cas sur mac et ipad ( cela semble fonctionner correctement sous Windows) qu’il existe d’autres claviers que le clavier QWERTY

Ainsi si vous utilisez des raccourcis clavier standards, sur un clavier AZERTY, vous allez quitter le logiciel alors que vous vouliez tout sélectionner, ou fermer la fenêtre alors que vous vouliez annuler.

Heureusement, tous les raccourcis clavier sont configurables, il vous faut donc aller dans les préférences (Paramètres de raccourcis du menu Clip Studio Paint) puis de configurer les raccourcis avec A, Q, Z, W, M… etc. Bref, ceux qui posent problème à vos réflexes.

L’écran secondaire

Clip Studio Paint s’utilise avec une tablette graphique, dans l’idéal avec une tablette-écran de type Cintiq.

Dans le cas d’une Cintiq, ou de double écran, pour éviter qu’un certain nombre de bugs (légers, mais qui peuvent être agaçants) d’affichage de l’interface ne se produisent (par exemple la barre d’outils horizontale passe sous les panneaux latéraux en cas de redimensionnements) il faut configurer cette tablette-écran, ou l’écran sur lequel s’affiche la fenêtre principale de Clip Studio Paint, comme écran principal de votre ordinateur.

Sous Mac, cela consiste à ouvrir le panneau Moniteur des préférences système, et à glisser l’image de la barre des menus sur l’écran que vous voulez principal. Sous windows la question ne se pose pas, l’application s’affichant dans une fenêtre unique.

L’éditeur de texte

Je crois que l’éditeur de texte, dans sa version complète, n’est présent que dans la version EX.

Un peu difficile à appréhender, et comportant quelques bugs pour nous utilisateurs d’alphabet latin, ne nous en cachons pas, l’utilisation des outils textes de CSP reste quand même vraiment intéressante. Un exemple : le texte « suit » les bulles : le texte peut être lié à la bulle, et être redimensionné en même temps.

Il y a surtout un module, qui m’est maintenant indispensable pour une histoire de plus d’une page, qui permet de gérer entièrement les textes d’une histoire : l’éditeur d’histoire.

Au format texte, il permet d’importer, en une passe, tous les dialogues d’une histoire, et par la suite une fois que les dialogues sont mis en bulles, il permet de corriger ou de changer le texte des bulles. Bref un outil génial.

Mais, sans doute dû aux origines japonaises de CSP, un petit bug subsiste et survit. Il arrive (c’est un bug) que, sur une nouvelle histoire, si l’on essaye d’entrer du texte par l’éditeur de texte sans avoir préalablement disposé un petit bout de texte dans la page celui-ci s’insère à la verticale ( même si les réglages sont corrects dans le logiciel).

L’astuce consiste donc à placer normalement dans la première page, avec l’outil texte, un petit bout de texte, puis à coller le reste par l’éditeur d’histoire.

Un outil indispensable

Une fois réglés les 3 points ci-dessus, Clip Studio Paint est un outil génial, avec lequel j’ai déjà réalisé plusieurs albums édités.
Vous pouvez voir des exemples de mon utilisation de Clip Studio Paint en suivant ma chaine YouTube sur laquelle je poste régulièrement des vidéos Work in Progress. Vous pouvez aussi me retrouver parfois sur Twitch (en général, je l’annonce sur Twitter).

  1. Je travaille sur Mac, il est possible que certains bugs évoqués ici ne se produisent pas sous Windows

SketchBook devient entièrement gratuit | iGeneration

SketchBook devient entièrement gratuit | iGeneration

Inkling

(via Inkling Sketch Manager : squizzer l’ouverture au démarrage | WacometmaPomme)

J’ai ressorti du placard mon Inkling de Wacom

1

.
Comme ça, pour voir.
Inkling, c’est un stylo bille et un capteur, qui permet de capturer les dessins ou tracés, sur un A4, et de les exporter en fichier psd (Photoshop) ou ai (illustrator), svg… etc.
Si l’idée était bien sympa et l’objet soigné

2

, cet outil, génial mais finalement pas très utile souffre du défaut de presque tous les produits Wacom : les drivers et applications Wacom.

Là, le souci, au delà de l’interface qui ferait passer Adobe Bridge pour un modèle d’ergonomie, est que le SketchManager, c’est le nom de l’application qui fait l’interface entre la partie clef usb du Inkling et l’ordinateur, est que le SketchManager se lance au démarrage de l’ordinateur… et que cela n’apparaît pas dans préférences système / Utilisateurs /démarrage !

La solution, en français, se trouve, comme souvent concernant les produits Wacom, dans le lien vers le site WacometmaPomme, qui comme son nom l’indique traite de Wacom et d’apple. (et qui semble encore à peu prêt mis à jour)

Elle consiste à changer les true/ en false/ dans les fichiers (car ils sont plusieurs à plusieurs endroits) com.wacom.SketchManager.plist
C’est tout bien expliqué dans le lien.

Je ne sais toujours pas à quoi va pouvoir me servir Inkling (3 ans plus tard), mais il faut absolument que je lui trouve une utilité si je veux pouvoir craquer sur une iskn – Slate


  1. il doit dater de 2014 ↩︎
  2. Bon, le bouton d’allumage du stylet, qui se trouve être aussi la trappe de logement de la mini-batterie, et l’indicateur de charge est un peu fragile, et me voilà obligé de sortir un bout de Chatterton™ pour que le stylet fonctionne. ↩︎

(via Grande nouvelle pour les dessinateurs : Clip Studio Paint est disponible sur iPad | Slice42)

Voilà une belle nouvelle qui fait ma journée.
Sur mac, Clip Studio Paint (connu aussi sous le nom de Manga Studio) est un logiciel puissant et essentiel à mon travail. Je cherchais justement un logiciel me permettant de travailler sur mes BD en mobilité. Ça tombe bien, j’ai justement un ipad Pro. Impatient de tester.
6 mois d’essai gratuit, si cela s’avère efficace, il va falloir que je revois mon budget abonnement.